Programme et Installation d’affiches pour la maison de la culture d’Amiens
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Camille Ternois
Graphiste, Illustrateur
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Programme et Installation d’affiches pour la maison de la culture d’Amiens
(Mise en page éditoriale, affiches, installation, identité)
Oh, mais qu’est-ce que c’est ? C’est bizarre ! Pourquoi ces formes ? C’est quoi Insect train ?
Afin de rééditer le programme de 2018-2019 de la Maison de la Culture d’Amiens, le projet était de recréer tout un univers visuel.
L’ÉSAD d’Amiens et la Maison de la Culture collaborent tous les ans pour créer une petite exposition des travaux des étudiants, et c’est donc une bonne occasion d’assister aux spectacles proposés pendant l’année et de laisser libre court à sa créativité. En effet, comme la plupart des projets de 3e année, la liberté était (enfin) laissée plus grande et c’est là qu’on a pu exprimer ce qui avait été appris pendant nos deux précédentes années de souffrances.
Le projet pouvait être étudié en deux parties : créer une installation artistique de notre choix en s’inspirant d’un des spectacles de l’année, puis, rééditer entièrement le programme des spectacles avec un nouvel univers graphique (édition, affiches, flyers, cartes).
L’installation devait donc être cohérente avec la présentation des spectacles dans le programme, et vice-versa. Libre à nous de commencer par l’un ou par l’autre.
Commencer par l’installation m’a permis d’imaginer des possibilitées nouvelles en terme de création, je voulais me prouver qu’il été possible de s’amuser pleinement dans le graphisme !
De là est venue une installation qui mêlerait le dessin 2D, le volume 4D (sculpture) et la création 3D numérique. Le dessin a inspiré des formes, les formes ont inspiré la sculpture, la sculpture a inspiré l’animation 3D, et les trois formeraient une installation à la fois abstraite et organique.
Le spectacle choisi fut «Insect Train». C’est un spectacle de danse un peu particulier et grotesque, sur le thème de la vie des insectes, de leur reproduction et de leurs transformations, son étrangeté explique très bien pourquoi ce qui a été créé autour de lui est si bizarre et à la limite de l’abstrait, de l’érotique et de l’organisme en pleine mutation..
Une scène m’a particulièrement marqué, c’est celle de la mutation de la chenille en papillon. Cette scène fut la plus mystique, la danseuse, seule au milieu de la scène, se débâtait et gesticulait dans une espèce de glue visqueuse verte fluo, et ça pendant pas mal de temps ! Cette bataille avec elle-même représentait pour moi la transformation inévitable de la chenille, qui va devoir se digérer elle-même et recomposer entièrement ses cellules afin de renaître complètement changée. Processus de la vie auquel personne ne peut échapper.
Par le dessin, des premières formes proche de la chrysalide son apparues, puis à suivi le désir de représenter la mutation et la création d’un nouvel organisme : l’animation 3D numérique de la division cellulaire (sur CINEMA 4D). En même temps que tout ça je voulais pouvoir m’amuser à créer une sculpture en argile.
Dans ce même sujet, plusieurs types de médiums ont donc été utilisés, étant ainsi un excellent prétexte pour apprendre et travailler sur de nouveaux outils et de nouvelles techniques. Ce fut un bon exercice pour explorer les possibilités de création.
Un univers visuel entièrement créé à partir de ce spectacle est donc né : comment le dessin est devenu sculpture, comment la sculpture à inspiré l’animation 3D, comment l’animation 3D allait se superposer à la sculpture, et surtout, comment représenter graphiquement cette installation parlant d’insectes ?
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(Mise en page éditoriale, affiches, installation, identité)
Oh, mais qu’est-ce que c’est ? C’est bizarre ! Pourquoi ces formes ? C’est quoi Insect train ?
Afin de rééditer le programme de 2018-2019 de la Maison de la Culture d’Amiens, le projet était de recréer tout un univers visuel.
L’ÉSAD d’Amiens et la Maison de la Culture collaborent tous les ans pour créer une petite exposition des travaux des étudiants, et c’est donc une bonne occasion d’assister aux spectacles proposés pendant l’année et de laisser libre court à sa créativité. En effet, comme la plupart des projets de 3e année, la liberté était (enfin) laissée plus grande et c’est là qu’on a pu exprimer ce qui avait été appris pendant nos deux précédentes années de souffrances.
Le projet pouvait être étudié en deux parties : créer une installation artistique de notre choix en s’inspirant d’un des spectacles de l’année, puis, rééditer entièrement le programme des spectacles avec un nouvel univers graphique (édition, affiches, flyers, cartes).
L’installation devait donc être cohérente avec la présentation des spectacles dans le programme, et vice-versa. Libre à nous de commencer par l’un ou par l’autre.
Commencer par l’installation m’a permis d’imaginer des possibilitées nouvelles en terme de création, je voulais me prouver qu’il été possible de s’amuser pleinement dans le graphisme !
De là est venue une installation qui mêlerait le dessin 2D, le volume 4D (sculpture) et la création 3D numérique. Le dessin a inspiré des formes, les formes ont inspiré la sculpture, la sculpture a inspiré l’animation 3D, et les trois formeraient une installation à la fois abstraite et organique.
Le spectacle choisi fut «Insect Train». C’est un spectacle de danse un peu particulier et grotesque, sur le thème de la vie des insectes, de leur reproduction et de leurs transformations, son étrangeté explique très bien pourquoi ce qui a été créé autour de lui est si bizarre et à la limite de l’abstrait, de l’érotique et de l’organisme en pleine mutation..
Une scène m’a particulièrement marqué, c’est celle de la mutation de la chenille en papillon. Cette scène fut la plus mystique, la danseuse, seule au milieu de la scène, se débâtait et gesticulait dans une espèce de glue visqueuse verte fluo, et ça pendant pas mal de temps ! Cette bataille avec elle-même représentait pour moi la transformation inévitable de la chenille, qui va devoir se digérer elle-même et recomposer entièrement ses cellules afin de renaître complètement changée. Processus de la vie auquel personne ne peut échapper.
Par le dessin, des premières formes proche de la chrysalide son apparues, puis à suivi le désir de représenter la mutation et la création d’un nouvel organisme : l’animation 3D numérique de la division cellulaire (sur CINEMA 4D). En même temps que tout ça je voulais pouvoir m’amuser à créer une sculpture en argile.
Dans ce même sujet, plusieurs types de médiums ont donc été utilisés, étant ainsi un excellent prétexte pour apprendre et travailler sur de nouveaux outils et de nouvelles techniques. Ce fut un bon exercice pour explorer les possibilités de création.
Un univers visuel entièrement créé à partir de ce spectacle est donc né : comment le dessin est devenu sculpture, comment la sculpture à inspiré l’animation 3D, comment l’animation 3D allait se superposer à la sculpture, et surtout, comment représenter graphiquement cette installation parlant d’insectes ?
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